Concert du ballet Salade

Un concert exceptionnel en partenariat avec le Centre Pompidou.

Sous l’impulsion de la Ville de Massy et du Centre Pompidou, dont une partie des collections a vocation à être accueillie à Massy dans les années qui viennent, l’Opéra de Massy accueille une nouvelle fois une œuvre ayant définitivement marqué les années folles. Après le célèbre et monumental rideau de scène réalisé par Picasso pour le ballet Parade d’Erik Satie, c’est le somptueux rideau de Salade qui illuminera la scène de l’Opéra de Massy lors d’un concert exceptionnel.

Georges Braque réalise ce rideau en 1924 comme décor original pour le ballet Salade de Darius Milhaud. L’Orchestre a le plaisir de recevoir le jeune et talentueux pianiste Simon Ghraichy pour interpréter Le Carnaval d’Aix, fantaisie écrite d’après ce ballet. Créée à New-York en décembre 1926, cette œuvre est une suite de douze pièces. Le compositeur s’y amuse, mêlant des thèmes folkloriques napolitains et de Sardaigne à des mélodies et rythmes sud-américains.

Ce carnaval fantaisiste et pétillant sera précédé de l’unique œuvre symphonique d’un autre membre du fameux Groupe des six. La Sinfonietta de Francis Poulenc, trop rarement programmée, fait découvrir une face beaucoup plus classique du compositeur, qui était connu pour ne suivre qu’une seule règle, la sienne.

Ce concert exceptionnel sera l’occasion de (re)découvrir l’un des plus grands chefs-d’œuvre de Darius Milhaud : Le Bœuf sur le toit. Dès les premières notes, l’Orchestre plonge l’auditeur au cœur du Carnaval de Rio, mais également dans une profonde nostalgie avec des airs de fado portugais. Mais ce n’est pas tout ! Les airs populaires sud-américains, tangos, rumbas et maxixes s’y côtoient, voire même s’y superposent. L’action du ballet, improvisée par Jean Cocteau, se situe dans un bar américain, en pleine Prohibition …

Créée en 1920 au Théâtre des Champs-Elysées dans des décors de Raoul Dufy, cette œuvre – qui ne reçut l’unanimité que progressivement – saura réjouir petits et grands, tant par son espièglerie que par les emprunts exotiques et classiques que le compositeur y réalise avec brio.